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Autrefois en vogue, aujourd’hui tendance, le camping-car se dépoussière peu à peu pour retrouver sa place dans le voyage itinérant. Désormais prisé par un grand nombre de voyageur·ses pour son potentiel nomade, il tend à devenir multigénérationnel et attire un public de plus en plus jeune. Van emménagé, fourgon, caravane, profilé… Voyager en camping-car se décline dans de nombreuses versions de ce type de véhicule. Et depuis quelques années, il passe à la vitesse supérieure sur le marché des véhicules de loisirs !
Alors, faut-il acheter ou louer un camping-car pour voyager ? Quel sont les différents types de camping-car et surtout, à qui sont-ils adressés ? Comment préparer son voyage et enfin, quelles sont les règles à connaitre ? Des équipements à la réglementation, en passant par nos idées d’itinéraire, découvrez dès à présent notre rubrique spéciale camping-car, guide du voyage itinérant.
Le tableau ci-dessus est un comparatif des différents modèles de camping-cars que l’on peut trouver à l’achat ou à la location. Pour chaque type de camping-car, le comparatif détaille le modèle qui convient selon le type de voyageur que vous êtes, le nombre de couchage, le permis requis, la catégorie autoroute, le prix moyen pour la location (à la journée), la consommation et les avantages/inconvénients de chaque modèle de camping-car.
Archétype du camping-car, la capucine est le modèle de camping-car le plus répandu. Considéré comme véhicule porteur avec la cellule qu’il transporte, il est facilement reconnaissable avec sa « casquette avant » qui héberge un espace en plus dédié au couchage. Si elle symbolise les premiers pas du camping-car, la capucine a désormais tendance à déserter les catalogues. En raison, l’arrivée du profilé, une version revisitée plus confortable et moins consommatrice.
Basé sur la capucine, le modèle du profilé présente une version plus moderne du camping-car. Moins imposant et plus léger, son profil aérodynamique permet de réduire la consommation de carburant. Si le débordement de la cellule sur le toit porteur ne permet plus d’y intégrer un couchage, le profilé dispose néanmoins d’une bonne surface habitable dans laquelle certains privilégie un espace salon et optent ainsi pour un lit pavillon côté couchage. Les aménagements du profilé étant généralement conçus pour deux personnes, les modèles les plus répandus disposent d’un lit double (central ou lits jumeaux) et d’un lit pavillon, mais il existe des modèles pouvant aller jusqu’à 6 couchages.
C’est la version luxe du camping-car. Modèle haut de gamme s’apparentant plus à un mini-bus, l’intégral a la particularité de ne faire qu’un avec une surface habitable toute équipée : ici, le porteur et la cellule sont associés. Pourvu d’un espace de pilotage, d’une pièce à vivre, d’un couchage confortable (souvent une vraie chambre) et d’une visibilité panoramique, l’intégral illustre le haut de gamme des véhicules type, ce qui explique son coût plus élevé. Si il est idéal pour 2 personnes, certains modèles peuvent aller jusqu’à 6 personnes. Attention cependant, la prise en main est accessible mais l’intégral est plutôt conseillé aux habitués.
Passe partout du voyage itinérant, le fourgon ou van aménagé a fait le tour de l’histoire du camping-car. Symbolisé par le Combi Volkswagen, il a su se faire une nouvelle place sur le marché en tant qu’utilitaire aménagé. Parfait pour les baroudeurs·ses, il est apprécié pour sa maniabilité (question stationnement incluse) même si l’espace de vie y est plus restreint. Le van comme le fourgon, ont la possibilité d’être aménagés à la façon des voyageurs·ses, de façon fixe ou mobile : certains ne comprennent qu’un couchage alors que d’autres sont carrément équipés de cuisine, salle de bain et autres aménagements utiles pour un espace de vie. Si le van est apparenté aux périodes plus estivales, le fourgon lui est un peu le compromis entre le van et le camping-car qui assure une qualité de confort et un gabarit idéal. Côté prix, tout dépend le modèle choisi mais une chose est sûre : les tarifs restent proches du prix du camping-car.
Pour conduire un camping-car, le permis B suffit à condition de ne pas dépasser les 3,5 tonnes PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) : si le véhicule de votre choix dépasse ce seuil, le permis poids lourd est obligatoire.
Si un camping-car de permis B se conduit comme une voiture dans son ensemble, il est cependant essentiel de penser à quelques critères liées au poids et à la taille du véhicule qui malgré le permis justifié, mérite plus de vigilance :
C’est la question existentielle lors d’un voyager en camping-car : où camper, sur quelle aire ? Bien évidemment, il existe plusieurs sites et applications qui répertorient l’ensemble des lieux où pratiquer le camping en camping-car, tout type d’emplacement confondus. Parmi ces plateformes, Caramaps et Campercontact sont assez prisées par le voyage itinérant. De son côté, le site Park4night vous partage sur son application communautaire les meilleurs endroits où séjourner en camping-car, fourgon aménagé et van.
Outre les parkings, aires de service et zones sauvages (attention, la surveillance peut-être rude !) qui servent principalement le jour entre deux visites, voici les trois principaux types de lieux dans lesquels vous pourrez parquer votre véhicule le temps d’une ou plusieurs nuits.
Camping sauvage par excellence, le bivouac est une forme de camping hors des sentiers battus très apprécié par les voyageurs·ses. Cela dit, c’est une pratique qui reste controversée en France comme dans beaucoup de pays puisqu’en soi, le bivouac est interdit même si il existe quelques entorses à la règle qui sont tolérées. Avant toute chose, la pratique du camping sauvage doit être responsable dans tous les sens du termes, ce qui passe incontestablement par le respect de l’environnement et du voisinage.
En France, il reste9 possible de dormir sur un parking et l’aire d’autoroute est autorisé même si ce n’est pas l’idée du bivouac qui se veut plus proche de la nature. Il est aussi envisageable de passer une ou plusieurs nuits sur un terrain privé, du moment que le dit séjour est soumis à une autorisation : c’est le cas notamment du site HomeCamper sur lequel des hôtes·ss proposent leur jardin aux voyageurs·ses adeptes de roadtrip.
En pleine nature, l’exercice est plus difficile : outre l’aspect responsable qui peut facilement être remis en question, certains lieux sont classés, préservés ou tout simplement insécuritaires pour la pratique. Dans ce cas, il est fortement déconseillé de s’y aventurer sous peine d’amende. Si le bivouac reste la plus belle façon de camper, n’oubliez pas de penser avant tout éthique et responsabilité pour pouvoir pratiquer consciemment et en toute impunité.
Choisir un terrain de camping assure avant tout le confort. Avec tout l’équipement nécessaire sur place (douche, électricité, aire de service…), le camping est une option appréciée pour son profil « all inclusive » , appuyée par l’environnement sécuritaire qu’elle assure. Une option qui cela va sans dire, a son prix : ici, tout dépend du gabarit de votre camping-car mais aussi du type de camping que vous choisissez pour votre séjour.
Appréciée pendant les étapes d’un voyage et exclusivement réservée au camping-car, l’aire de service propose une halte nécessaire au véhicule dans son ensemble. Ici, il est possible de vidanger les eaux usées, remplir son réservoir d’eau ou recharger en électricité selon les équipements et services proposés sur place. Certaines hébergent même des toilettes, douches ou encore internet. Conçue comme une sorte de parking, l’aire de service est aussi quelques fois choisie pour y passer une nuit : dans ce cas, un emplacement précis (place de parking) est affilié aux voyageurs·ses pour un prix allant de 5 à 30 euros.
Du neuf à l’occasion en passant par l’option location, trouver un camping-car nécessite avant tout de choisir un véhicule adapté à votre budget, vos caractéristiques, vos attentes et surtout à votre projet de voyage. Somme toute, il existe deux options pour trouver votre véhicule.
Neuf ou d’occasion, acheter son camping-car nécessite bien entendu une réflexion préalable selon l’utilité du véhicule. Au même titre qu’une voiture, opter pour du neuf implique une somme plus importante qui de son côté est justifié par la modernité du véhicule et les économies qu’il engendre (consommation de carburant, entretien). Aujourd’hui, les professionnels du camping-car sont nombreux et les types de véhicules le sont tout autant et ce, quels que soient les goûts et les budgets.
Le marché de l’occasion lui, est tout aussi porteur : trouver un camping-car d’occasion est effectivement plus économique à l’achat, à condition d’être vigilents sur l’état du véhicule. A noter tout de même qu’un véhicule de modèle plus vieux et d’occasion consommera plus en termes de carburant et sera soumis plus régulièrement à quelques ajustements mécaniques.
Acheter c’est aussi assurer. Au même titre qu’une voiture, trouver une assurance pour camping-car est obligatoire. D’ailleurs, ce n’est pas plus cher et la plupart du temps, cela inclut l’intérieur du véhicule et tout ce qu’il contient. Si il existe des assureurs spécialisés dans le camping-car, il est courant de se tourner vers son assureur habituel même pour ce type de véhicule.
Alternative prisée par les amateurs du voyage itinérant, la location (entre particuliers ou par le biais d’un professionnel) est idéale pour les débutants en quête d’une première prise en main. Il existe désormais différentes plateformes de locations sur lesquelles il est possible de louer un véhicule pour quelques jours depuis la France ou ailleurs en fonction de divers critères tels que le budget, le type de véhicule, le nombre de couchages ou encore les équipements. Des sites spécialisés existent tels que Yescapa.
Côté assurance, la location intègre généralement l’assurance dans les frais totaux. Si vous voyagez en camping-car hors UE, pensez à vérifier si le pays en question est bien compris dans l’assurance avec votre carte verte.
Voyager en camping-car à l’étranger est bien entendu possible sous conditions d’anticiper votre périple. Depuis la France ou d’autres pays européens, il est possible de louer un camping-car au même titre qu’un hébergement. Hors Europe, plusieurs sites sont également spécialisés dans la location de camping-car, il suffit juste d’adapter votre recherche en anglais.
Si vous voyagez en Europe, il n’y a pas de précaution particulière à prendre si ce n’est vérifier le côté assurance. Pour les pays hors UE, en plus de vérifier la validité de votre assurance sur d’autres continents, il est essentiel de contrôler tout l’aspect administratif et logistique : validité de vos papiers (carte d’identité, permis, passeport…), traversées éventuelles de pays en pays (maritimes), état des routes… En somme, un tour du monde en camping-car est tout à fait envisageable, il suffit juste de s’y préparer correctement !
En France ou ailleurs, le voyage itinérant promet bien des aventures. Clés en mains, il ne reste plus qu’à monter à bord de votre camping-car, fourgon ou van aménagé, direction… là est la question. Voyager en camping-car, c’est s’offrir une certaine liberté de mouvement qui bien anticipée, n’a pas vraiment de frontières. Pour vous donner une idée des destinations à découvrir en voyage itinérant, voici quelques articles phares pour savoir où et comment parcourir le monde en camping-car.
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