Plein phare sur la Bretagne

Phares bretons

Vous recherchez une nouvelle manière de découvrir la Bretagne, pour changer du tourisme classique ? Partez à la rencontre de ces mastodontes de pierre, ces géants gardiens de la mer, les bien-nommés phares bretons.

La Bretagne, assiégée par les touristes en été, est perçue comme une terre sauvage, pluvieuse et réconfortante. On ne la présente plus. Elle bénéficie d’ailleurs d’une réputation excellente et attire chaque année autant de touristes que la région PACA. C’est vous dire si elle est appréciée !

Pour une pause iodée, une parenthèse bucolique ou une halte médiévale, la Bretagne offre l’occasion de s’évader de bien des manières. Vous y trouverez toujours votre bonheur, même sans le rechercher. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui Generation Voyage vous emmène en dehors des sentiers battus. Nous vous accompagnons dans la découverte des phares bretons, ces emblèmes marins au fort pouvoir hypnotisant. Saviez-vous que plus d’un tiers des phares de France se trouvent en Bretagne ? Et pour cause, avec ses 1 100 kilomètres de côtes, il fallait bien s’équiper pour les protéger et prévenir les navires des récifs avoisinants.

Ceci dit, il faut savoir que les phares de Bretagne jouent bien plus qu’un rôle protecteur. Même si celui-ci est primordial – et certains phares ont toujours cette vocation -, les bâtisses de pierres renferment de nombreux secrets que vous allez adorer révéler. Nous vous proposons alors de partir à leur rencontre, connaître leurs histoires et en apprendre plus sur eux et ce qui les rend si mystérieux.

À travers un itinéraire complet, initiatique et ludique, arpentez la Bretagne sur le thème de ses phares. Parfois, vous prendrez de la hauteur mais vous profiterez à chaque fois de l’atmosphère marine si particulière en Bretagne.

Gardiens des terres du bord de mer… gardés

Même si le Finistère est le département avec le plus de côtes, tous les départements bretons sont dotés de phares. Habillant alors le littoral de leurs pierres énigmatiques et leur foyer lumineux, ils sont devenus des symboles du monde maritime.

Phare du Créach

Le phare du Créach – Crédit photo : Shutterstock – Linossier Jean-Pierre

Cependant, il est une notion que tout le monde ne connaît pas en ce qui concerne la garde des phares. Si la bâtisse peut-être gardée (par des hommes, surtout), alors il s’agit d’un “phare”. Le contraire indique que l’on est en présence d’un “feu”. Alors, même si aujourd’hui tout se mélange – car l’on fait plus souvent référence à la bâtisse plutôt qu’à sa fonction-, rappelez-vous qu’en Bretagne, il n’y a presque que des phares ! Terre du bord de mer gardée, terre de bord de mer protégée…

Derniers d’une longue série débutée au XIXème siècle

L’automatisation des phares, les navires commerçants et de plaisance équipés de GPS et une cartographie plus moderne ont mis à mal ce métier solitaire. Désormais, il n’existe plus de gardien de phare à proprement parler. Le dernier véritable gardien, Henri Richard, a pris sa retraite en septembre 2019, il occupait le phare du Cap Fréhel.

Ils sont encore trois à exercer ce métier, entre Groix et Belle-Île-en-Mer, mais pas dans l’exacte tradition. Leur rôle est plus axé vers la vigie et la prévention maritime (émission d’avis nautiques), aujourd’hui.

Typologie des phares

Les phares sont à ranger en plusieurs catégories : ceux de la terre ferme, ceux de la côte, et enfin, ceux de pleine mer. Évidemment, cela implique que tous les phares de Bretagne n’étaient pas perçus de la même manière par leurs gardiens. En effet, les phares qui jouissaient de la terre étaient appelés des “Paradis”, car ils sont faciles d’accès, proches des habitations, et moins isolés.

Ensuite, il y a les phares construits en mer, mais sur une île. Ceux-là sont surnommés les “Purgatoires”. Et enfin, pour terminer, il y a les phares de pleine mer, bâtis sur des roches assez larges pour les supporter. Leur isolement et leur accès difficile leur a valu d’être désignés comme les “Enfers”. Et pour cause, bon nombre de gardiens sont devenus fous suite à leur isolement…

Il existe d’ailleurs un “Enfer des Enfers” : le phare d’Ar-Men. Il s’agit du phare situé le plus à l’ouest de la Bretagne, perché sur son rocher en pleine mer, le dernier rempart humain avant l’Océan.

Phare d'Ar-Men

Le phare d’Ar-Men, un véritable enfer maritime – Crédit photo : Shutterstock – Gregory Valle

« Qui voit Ouessant voit son sang, Qui voit Molène voit sa peine, Qui voit Sein voit sa fin, Qui voit Groix voit sa croix. » (proverbe breton)

Laissez-vous guider par la lumière des phares

Maintenant que nous avons éveillé votre curiosité, laissez-nous vous déployer une idée d’itinéraire. Ceci dit, ne vous attendez pas à visiter chacun des phares de Bretagne. Ils sont près de 200 et un seul séjour ne vous permet pas de tous les découvrir. En plus, certains sont situés en pleine mer (les fameux Enfers). Vous ne pouvez donc pas toujours les approcher.

Le Finistère, et ses airs de bout du monde

En langue bretonne, le Finistère se dit “penn-ar-bed”, autrement dit, bout du monde. Vous vous rendrez compte, au fil de notre road-trip, que vous allez y passer beaucoup de temps… Et pour cause ! C’est dans le Finistère qu’il y a le plus de phares ! En effet, c’est aussi le département de Bretagne au plus long littoral, faisant face à l’Océan Atlantique et à la Grande-Bretagne.

Autant vous dire qu’à une époque, il œuvrait pour la défense du pays, avec un tel panorama. Mais il est aussi très dangereux, du fait de nombreux récifs de surface et de roches esseulées en bordure de côte. Les phares avaient alors une importance primordiale dans la survie des marins et sont encore utiles aujourd’hui, à bien des égards.

« Les phares n’appartiennent à personne car ils servent à épargner les vies des marins de toutes les nations et celles de leurs passagers. »
– Le Net, ingénieur qui sauva le Phare de Port-Navalo de la dynamite en 1944.

J1 : Phare du Port Navalo, Phare du Goulphar et Phare des Poulains

? Ville de départ : Vannes
? Ville d’arrivée : Lorient
?️ Alentours : Vannes, Auray, Carnac, Belle-Île-en-Mer, Lorient

Au départ de Vannes, ville dans laquelle nous vous conseillons de passer quelques heures, voire jours, afin de la découvrir en profondeur, prenez la direction d’Arzon. Arzon est une commune qui ferme le Golfe du Morbihan par le sud, sur la Presqu’île du Rhuys. En plus de largement profiter du golfe en lui-même, très attractif, vous pourrez observer le Phare de Port-Navalo. C’est un phare qui a failli être dynamité en 1944, durant la Seconde Guerre mondiale.

Arzon et son phare

Arzon et son phare, qui invitent à la quiétude – Crédits photo : Shutterstock – sylvain Thiollier | Philippe PATERNOLLI

Pourtant, le voici toujours debout, du haut de ses 32 mètres. C’est un ingénieur, Le Net, qui l’a sauvé, en convainquant les troupes allemandes de l’utilité de ce phare, en ouverture de golfe, guidant sagement les navires. Une fois sur place, ne manquez pas de vous promener dans Port-Navalo et d’admirer Locmariaquer en face, ou la Presqu’île de Quiberon, au loin !

Continuez votre périple en revenant exceptionnellement sur vos pas. À cette occasion, marquez une pause à Vannes, puis à Carnac. Les Alignements de Carnac ne sont plus à présenter, en revanche, ils sont toujours à observer pour un véritable bond dans le passé. Poursuivez vers la Presqu’île de Quiberon, magnifique bout de roche qui s’enfonce dans la mer. Depuis la presqu’île, prenez le bateau jusqu’à Belle-Île-en-Mer.

Phares des Goulphar et des Poulains

Phares des Goulphar et des Poulains – Crédits photo : Shutterstock – sylvain Thiollier | Philippe PATERNOLLI

Une fois sur place, nous vous conseillons d’y passer au moins une demi-journée. Partez ensuite à la découverte des phares du Goulphar au sud et des Poulains au nord. Ils encadrent en quelques sortes l’île, la protégeant des naufrages. Ne manquez pas de visiter Belle-Île-en-Mer, une admirable perle posée face au département du Morbihan.

Une fois de retour sur la terre ferme, passez donc une nuit sur Lorient, la ville des marins et de la fête de la culture interceltique !

J2 : Phare de Pen-Men

? Ville de départ : Lorient
? Ville d’arrivée : Port Tudy ou Lorient si vous ne dormez pas sur l’île
?️ Alentours : Île de Groix

Pour cette deuxième journée, nous vous proposons un départ de Lorient, une traversée en ferry et une journée entière sur l’Île de Groix. C’est une belle île, très attractive l’été et que beaucoup de bretons apprécient pour une escapade d’un jour. Il y a beaucoup de choses à voir, et notamment, le phare de Pen-Men.

Situé à l’ouest de l’île, il est le phare le plus puissant de tout le Morbihan avec sa portée lumineuse de 54 kilomètres, du haut de ses 64 mètres. Il s’agit en réalité d’une maison-phare, c’est-à-dire que la fonctionnalité du phare est complètement intégrée à un bâtiment habitable. La pointe où se trouve le phare, en plus d’être inhabituellement belle, abrite une réserve ornithologique car de très nombreuses espèces viennent nicher dans les crevasses de la falaise.

Phare de Pen-Men

Le phare de Pen-Men – Crédits photo : Wikipédia – Pline

Poursuivez votre découverte de l’île en visitant l’éco-musée de Groix, en dégustant les très nombreuses « lichouseries » locales, ou en vous promenant sur la plage des Grands-Sables. Aussi, ne manquez pas le surprenant Trou de l’Enfer, une entaille immense dans la continuité de la falaise. Des légendes y sont d’ailleurs nées. Par exemple, il paraît que si vous dansez au bord de ce trou, vous chassez les mauvais esprits…Peut-être sont-ils effrayés par les danses parfois loufoques des humains ?

Pour votre nuit, c’est au choix sur place dans l’un des hébergements proposés sur l’île, ou bien à Lorient.

J3 : Phare de Bénodet et Phare d’Eckmühl

? Ville de départ : Port Tudy ou Lorient
? Ville d’arrivée : Quimper
?️ Alentours : Quimper, Bénodet, Pont-L’Abbé, Guilvinec

Continuez votre découverte des phares de Bretagne avec ceux du Finistère. Depuis Lorient, nous vous conseillons de rejoindre Quimper et de profiter de la ville quelques heures : cathédrale Saint-Corentin, ruelles pavées et au charme d’antan, boutiques originales… Ensuite, descendez vers le sud, suivez l’Odet, le fleuve quimpérois jusqu’à Bénodet.

Bénodet et son phare

Bénodet et son phare – Crédits photo : Shutterstock – Ronan Davalan | Alexis Sarremejane

En bordure de l’Anse du Trez, à côté de la Pointe du Coq, appréciez la vue du phare de Bénodet, ou feu, appelé Le Coq. Avec sa bande verte, il égaye un paysage déjà magnifique de plage et de baie décorée de bateaux. Et puisque vous êtes sur place, profitez-en pour visiter Bénodet, une ravissante commune chic du sud du Finistère. Très prisées, les maisons s’y arrachent à prix d’or, en raison de la proximité immédiate de la ville avec la mer, mais aussi avec Quimper, la dynamique.

Ensuite, direction Penmarch (prononcez “pinmar”), en passant par Combrit et Pont-L’Abbé. Vous n’êtes pas obligés de vous arrêter, mais cela est tout de même recommandé. Quitte à vous en approcher, autant y faire escale. Une fois que vous serez à Penmarch, vous ne pourrez rater son célèbre mastodonte : le phare d’Eckmühl. Il est possible de le visiter de l’intérieur et de monter tout en haut.

Le phare d’Eckmühl

Le phare d’Eckmühl, à Penmarch – Crédits photo : Shutterstock – synto

Mais cela a un prix : 307 marches, en spirale, sans pause. Cela demande un certain entraînement physique ! D’ailleurs, une compétition annuelle a lieu, faisant s’affronter quelques courageux sportifs et sportives afin de déterminer lequel d’entre eux est le ou la plus rapide ! Tout en haut, depuis le campanile, vous pourrez observer toute la baie et les jours de marée basse c’est encore plus impressionnant.

À ce moment-là, descendez et faites un peu de pêche à pied. Au retour, faites une halte à Guilvinec et son port si particulier.

J4 : Phare du Petit-Minou, Phare de Kermorvan et Phare de Saint-Mathieu

? Ville de départ : Quimper
? Ville d’arrivée : Brest
?️ Alentours : Brest, Le Conquet, La Pointe-Saint-Mathieu

Votre aventure continue dans le Nord-Finistère, au Pays du Léon comme on l’appelle. Finalité de la Mer d’Iroise, vous y verrez quelques-unes des plus belles côtes de France. Mais ce qui nous intéresse, ce sont les phares qui surplombent les falaises, protégeant ainsi le littoral.

Commencez par le phare du Petit-Minou, à l’entrée de la rade de Brest. Suite et fin du Fort du même nom, ce phare est d’une telle beauté que les photographes se l’arrachent ! Faisant presque face à la pointe de Pen-Hir, au bout de la Presqu’île de Crozon, la vue y est sublime à plus de 360°, côté terre comme côté mer. Pour y accéder, vous devrez suivre une petite passerelle tout à fait romantique, faite de pierres.

Phares de Petit-Minou et Sain-Mathieu

Les phares de Petit Minou et de Saint-Mathieu, et leurs cadres reposant – Crédits photo : Shutterstock – Luboslav Tiles | makasana photo

Dans un second temps, approchez-vous du phare de Saint-Mathieu, dans le prolongement de Plougonvelin, fièrement dressé dans les ruines de l’Abbaye du même nom. Tout de blanc vêtu, avec son chapeau rouge, il domine la mer et les falaises, ainsi que la vue observable depuis la Pointe Saint-Mathieu. Quelques troquets environnants vous permettront de marquer une petite pause, histoire de boire un café ou manger un petit quelque chose.

Le phare de Kermorvan

Le phare de Kermorvan – Crédit photo : Shutterstock – Yuriy Shmidt

Enfin, dirigez-vous vers le phare de Kermorvan en prenant soin de vous arrêter au Conquet, un adorable village de pêcheurs à l’instar de Douarnenez dans le Sud-Finistère. Ensuite, longez la côte et la plage des Blancs-Sablons pour accéder au phare de Kermorvan. Timide construction de pierres, il diffuse une ambiance paisible, au bout de sa falaise au bord de mer parfois agitée, lui octroyant des airs de tour de château médiéval… À voir quand il fait beau, et même quand il pleut !

J5 : Phare de Men-Ruz et Phare du Bodic

? Ville de départ : Brest
? Ville d’arrivée : Saint-Brieuc
?️ Alentours : Ploumanac’h, Perros-Guirec

Terminez votre séjour découvert par les Côtes-d’Armor. D’abord, le phare de Men-Ruz, que vous visualisez déjà très bien si vous connaissez Ploumanac’h. Très célèbre pour sa Côte de Granit Rose, cette commune abrite l’un des plus beaux phares de Bretagne.

En effet, celui-ci est bâti avec les mêmes pierres qui jonchent le littoral ! Ce qui lui confère une allure absolument remarquable. Depuis le bord de plage, vous pourrez observer le château de Costaérès, situé sur une petite île du même nom au large. C’est aussi un très bel endroit où se ressourcer, en profitant de la plage et de l’air marin. Aussi, ne manquez pas Perros-Guirec, juste à côté, avec sa plage de Trestraou et sa Pointe du Château. Un lieu idéal pour manger une ou deux crêpes…

Phares de Men-Ruz et de Bodic

Phares de Men-Ruz et de Bodic – Crédits photo : Shutterstock – Stefan Rotter | Wikipédia – Clicsouris

Ensuite, continuez votre chemin vers le phare du Bodic. Il a la particularité… de ressembler à une fusée ! En effet, suite à sa destruction en 1944 sous l’occupation allemande, il a été reconstruit de façon plutôt originale. Il vient carrément s’encastrer dans un mur de façade qui lui donne réellement des airs d’engin spatial.

Reste que c’est un beau bâtiment, situé dans l’estuaire menant à Pontrieux, une jolie petite ville costarmoricaine. Une fois que vous aurez suffisamment apprécié la vue et l’atmosphère, descendez par la côte jusqu’à Saint-Brieuc. Prenez le temps de visiter la ville, et notamment son centre. Ainsi se termine votre micro road-trip breton !

Astuce de voyage optionnelle et ravissante

Si vous le souhaitez, vous pouvez également choisir de passer une journée à Ouessant, une île au large du Finistère nord. Surnommée « l’île aux 5 phares”, cela se justifie par la présence de plusieurs phares à voir, notamment celui du Stiff, le doyen des phares bretons construit en 1695, celui de la Jument ou encore du Créach.

Ouessant

Ouessant, son phare et sa côte rocheuse – Crédits photo : Shutterstock – Maurizio Biso | Philippe PATERNOLLI

Aussi, vous pourrez y découvrir les grands champs et les fameux moutons de Ouessant. C’est une île qui se visite à vélo et on la rejoint grâce à un ferry quotidien. Une chouette alternative pour ceux qui voudraient marquer une autre parenthèse dans leur road-trip breton.

Ces phares qui ne se visitent pas, mais qui s’observent de loin

Dans notre liste, nous avons omis certains phares très connus. Et ce, pour la simple et bonne raison que certains sont de réels Enfers. Perché sur son rocher, le Phare de Tévennec en est l’exemple le plus concret. Ce sont 23 gardiens qui se sont succédés sur à peine 35 ans ! Il est dit que le phare est hanté, et que la nuit, les fantômes et les voix se réveillent, jusqu’à rendre fous certains camarades…

Aussi, c’est un phare que vous ne pourrez pas visiter. Tout comme d’autres grandes bâtisses célèbres en Bretagne, à l’instar du Phare d’Ar-Men, évoqué plus haut, ou du Phare de la Jument, à Ouessant, également légendaire. Nous vous invitons cependant à observer les horizons des côtes les plus échancrées, vous devriez pouvoir en observer certains de loin.

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Fille de marin, le voyage coule dans mes veines depuis que je suis petite. Découvrir un endroit, c'est comme lire un livre alors osez parcourir le monde, et il sera à vous.

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4 Commentaire(s)
  1. avatar

    super ce voyage,avec de belles visites merci

    • avatar

      Bonjour,

      C’est avec plaisir que nous avons rédigé cet article, merci pour votre retour !

      Bonne journée,

      Louise de Generation Voyage

  2. avatar

    Superbe site, découvert grâce à une amie Bretonne…
    Un grand Bravo

    Bises Jean Marc P

    • avatar

      Bonjour Jean Marc,

      Merci beaucoup pour ton retour !

      Bonne journée,

      Louise de Generation Voyage

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