Les meilleurs treks sur les chemins préservés du Manaslu au cœur du Népal 

Le Manaslu, région isolée du Népal, offre des treks parmi les plus beaux et authentiques du pays. Partez à la rencontre de ces chemins préservés !

Derrière l’encens qui s’envole des temples sacrés, des pèlerins et des moines le visage marqué de sagesse. Leurs mains tournent les mantras des moulins. Partout : marchés colorés, « Namasté ! », drapeaux de prières qui flottent dans tous les sens. Nous sommes bien entendu au Népal. De Pokhara à Kathmandu, les marcheurs se pressent. Tous viennent se frotter aux montagnes. Bien que de nombreuses routes sont devenues de grands incontournables, avec un nombre de visiteurs augmentant de plus en plus chaque année, chaque trek au Népal marque l’esprit et conserve sa part de mystère.

Et vous, peut-être rêvez-vous d’un Népal confidentiel ? Pour cela, direction le Manaslu au cœur d’un Népal préservé. La vallée, longtemps fermée au tourisme, est toujours le privilège d’une poignée de voyageurs seulement. Ici, pas d’infrastructures hôtelières démesurées, comme on en trouve le long du Camp de Base de l’Everest, du Tour et des Balcons de l’Annapurna. Mais pour combien de temps encore ? Alors on veut bien vous chuchoter notre secret bien gardé, pour que vous ayez la chance d’en profiter. Voici les 3 meilleurs treks dans le Manaslu au Népal, aux côtés de notre partenaire Allibert Trekking.

Au cœur des superbes panoramas de l’Himalaya

Crédit photo : Allibert Trekking -Istock

Rapidement, le paysage agraire, louvoyant entre rizières et champs, laisse place à des pics vertigineux. Les montées et descentes se succèdent. Et enfin, les ponts suspendus au-dessus des rivières glaciales. Les chemins en balcon sont taillés dans la falaise, juste au-dessus d’un vide hypnotique. Parfois, les superbes forêts de pins dévalent des montagnes, cachant les cimes. Le sentier suit également de nombreux murs de Mani marquant l’empreinte du bouddhisme.

Puis le paysage se durcit avec l’altitude. La haute montagne est là. Jusqu’à la consécration : la vue sur la Manaslu et ses satellites toisant les forêts de mélèzes et les temples. Rien de mieux que de se lover dans son sac de couchage, sortir au petit jour et admirer la Manaslu qui sort de son endormissement nocturne. La brume danse à plus de 8 000 mètres d’altitude puis se détache doucement, laissant apercevoir sa masse blanche et ses contours gris encore trempés dans le ciel violine. Fantastique !

Le point d’orgue du voyage reste encore le passage engagé du col de Larkya La. Ensuite, vous retrouverez doucement les pâturages qui glissent le long des faces enneigées. Si les sommets sont la quête absolue, le tour du Manaslu croise également des lacs dont la pureté rappelle que rien ni personne ne perturbe la nature à cette altitude. Ce trek au Népal vous transporte de villages en villages aussi coquets qu’isolés. Vous rencontrez ainsi le Népal authentique, celui où la vie pastorale domine encore. Dans ces coins reculés, les soirées sont froides mais infiniment chaleureuses.

Au coin du feu, les habitants et autres marcheurs, ça s’étire, ça joue aux cartes, ça planifie méthodiquement l’itinéraire du lendemain. Le tour du Manaslu requiert environ 6 heures par jour sur sentier et hors sentier (15 à 18 kilomètres). Le dénivelé journalier est de 700 à 1 000 mètres. L’hébergement est différent chaque soir. Ces petits lodges authentiques sont taillés dans un style purement tibétain.

À la rencontre du Mont Manaslu, ou la « montagne de l’esprit »

Crédit photo : Allibert Trekking -Istock

Avec ses sommets qui tutoient les 7 000 mètres, son spectaculaire Manaslu qui talonne l’Everest et ses chemins alternatifs : cette expédition est l’assurance d’une vraie claque. Les villages de la vallée de Tsum sont enclavés dans une région longtemps oubliée, ouverte au tourisme depuis 2007 seulement. Ces bourgades montagnardes retiennent des peuples qui entretiennent un mode de vie ancestral.

Les premiers jours se déroulent dans les forêts épaisses, sur les ponts suspendus, dans les canyons où les rivières coincées se fracassent, diffusant un bleu extraordinaire. Dans la vallée de Tsum, les champs, les écoles et les monastères rappellent que la vie – même lentement – s’écoule par ici. Les ambiances du Tibet et du Népal se rejoignent. Au bout d’une dizaine de jours, l’itinéraire rattrape celui du tour du Manaslu. Baignés dans l’altitude, les nuages s’accrochent aux sommets.

Sur les chemins, les drapeaux prières claquent dans le vent froid. Leur bruit accompagne le halètement des marcheurs. Puis un col à traverser : le Larkya La à 5 200 mètres. En contrebas, une gorge profonde qui fend sans concession les montagnes. Au fond des vallées désertes, les villages apparaissent maintenant comme une bénédiction. Ils sont signe d’une pause, d’un casse-croûte ou d’une bonne nuit de sommeil. Mais la récompense est bel et bien là : le Manaslu.

Ses neiges aveuglantes brillent dans les yeux. On courbe l’échine. Regard hagards, émus, face au huitième plus haut sommet du monde ! Les hébergements varient chaque soir. Dans la région, les lodges demeurent sommaires et très authentiques. Vous marchez en moyenne 6 heures par jour, soit 15 à 18 kilomètres avec un dénivelé positif de 700 et 1 000 mètres d’altitude.

Sur la route grandiose du Tour du Manaslu

Crédit photo : Allibert Trekking -Istock

Plus confidentiel que le mythique tour des Annapurnas, un trek au cœur des vallées sauvages et authentiques du Manaslu est tout aussi grandiose. Loin des foules, cette formule sur mesure permet de constituer son propre groupe, en couple ou avec des amis, avec un guide privatif et l’assistance de porteurs.

Cette route majestueuse est l’assurance d’en prendre plein les yeux, le cœur (et les jambes). Des sentiers de la forêt subtropicale, au glacier de Pungyen, l’itinéraire réserve de nombreuses surprises. Le chemin débute par quelques champs et zones boisées qui, rapidement, succèdent aux chemins à flanc de falaise, escarpés et raides. Les 7000 se faufilent devant les marcheurs. Les rivières étroites coulent, tantôt péniblement dans la roche, tantôt avec une force inébranlable. Les magnifiques villages tibétains se succèdent comme des perles sur un collier.

Tout à coup, le Manaslu. Immobiles, ses pentes, hachurées de neige et de glace, tiennent le premier rôle dans le ciel. La montagne géante paraît presque à bout de souffle. Pourtant, il faut une ascension à part entière, réservé aux alpinistes, pour effleurer ses crêtes. Pour vous, après les pâturages où paissent les yaks, l’objectif se dessine en ligne de mire : le pic Larkya et ses 5200 mètres d’altitude.

Les reliefs du massif du Manaslu rythment chaque jour de nouveaux pas, à la conquête de pics acérés, d’immenses cirques, de lacs glaciaires, de sommets majestueux. À l’arrivée à Dharapani, le tour prend fin. Des souvenirs pleins la tête. Les lodges sont différents chaque soir. Il faut en moyenne 6 heures de marche par jour entre les étapes, soit entre 15 et 18 kilomètres, avec un dénivelé positif de 700 et 1 000 mètres.

Un tourisme responsable au cœur du Népal

Crédit photo : Allibert Trekking -Istock

Prêt pour un trek dans la région du Manaslu au Népal ? Pour cela, faites confiance à notre partenaire Allibert Trekking. Cette agence de voyages d’aventure façonne des voyages éco-responsables, tout en offrant de véritables expériences à ses clients. En effet, Allibert Trekking met tout en œuvre pour absorber l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyages. Comment ? Grâce au financement de projets dans le secteur de la biomasse, dans le stockage géologique (captation du CO2 dans l’atmosphère puis réinjection dans les sols) ou encore dans la reforestation.

Bien plus que compenser son empreinte carbone, Allibert Trekking agit bien en amont du voyage pour diminuer les émissions de CO2. Pour cela, les organisateurs sélectionnent des hébergements engagés dans le respect de l’environnement. Ils privilégient les vols directs, les modèles d’avions récents et les compagnies aériennes témoignant d’une politique vertueuse. Mieux encore, ils ont échelonné un réseau d’échanges dans le but de favoriser le covoiturage entre leurs voyageurs en France.

Pour chapeauter toutes ces mesures et assurer de sa bonne foi, Allibert Trekking fait appel à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) afin de calculer les kilos de CO2 émis par leurs voyages.