Les 8 spécialités culinaires réunionnaises à déguster

Gratin de chouchou

Quels sont les plats typiques de La Réunion ? Place à l’exotisme avec ces 8 spécialités culinaires réunionnaises à déguster sans modération !

L’île de La Réunion, située dans l’océan Indien, est une terre de contrastes et de diversité. Sa richesse culturelle se traduit dans chaque aspect de la vie quotidienne, et plus particulièrement dans sa gastronomie. Les influences malgaches, indiennes, chinoises et françaises se mêlent pour donner naissance à des plats uniques, hauts en couleurs et en saveurs.

Jugez-en par vous-même avec ces 8 spécialités culinaires réunionnaises à déguster sans modération. Une sélection gourmande, où chaque plat raconte une histoire et chaque épice révèle une tradition. Tantôt piquants, tantôt sucrés, ces mets offrent une véritable explosion de saveurs. Alors, laissez-vous guider au gré de vos papilles à la découverte de ces trésors gastronomiques !

Le rougail, un classique des repas réunionnais

Rougail saucisse créole

Shutterstock – Jerome.romme

Pourquoi nous l’avons sélectionné : Le rougail est sans conteste le joyau culinaire de La Réunion. Salué et reconnu sur la scène internationale, il est présent dans chaque recoin de l’île. Des petites gargotes aux restaurants haut de gamme ! Ce plat emblématique des spécialités culinaires réunionnaises est un véritable ambassadeur de la gastronomie de l’île intense.

Pour en savoir plus : Les plats réunionnais vous invitent à vous délecter d’un mélange de saveurs unique. À commencer par le rougail, un délicieux condiment de tomates, d’oignons, de gingembre et de piments locaux. On le sert souvent en sauce avec des saucisses, du riz blanc et des légumineuses, appelées « grains » ici. Chaque famille à La Réunion a sa propre version de cette recette, du rougail saucisses au rougail d’œufs, ce qui crée une grande diversité de plats.

Le rougail tire son origine de l’archipel des Mascareignes, un joyau de l’océan Indien. Son nom vient du tamoul et souligne l’influence indienne sur la cuisine créole réunionnaise. Les Français y ont ensuite ajouté leur propre touche en introduisant la saucisse. Achetez ce plat sur les marchés de l’île, comme celui de Saint-Pierre. Ou dans les camions-snacks qui le vendent en portions à emporter. Pour une expérience gourmande, direction les restaurants à Saint-Denis comme « Lé Gadiamb » ou « Chez Doudou » au Maïdo. Leur version de ce plat typique réunionnais est hautement recommandée.

Les délicieux bouchons frits ou à la vapeur

Bouchons de La Réunion

Shutterstock – Jerome.romme

Pourquoi nous l’avons sélectionné : Les bouchons sont plus qu’un simple snack. Vedettes des spécialités culinaires réunionnaises, ils symbolisent l’harmonie culturelle entre les Réunionnais et les Chinois. Ce délicieux mélange de saveurs a d’ailleurs conquis le palais des jeunes de l’île. Économiques et consistants, les bouchons offrent l’option idéale pour un repas rapide sans compromis sur le goût et la qualité.

Pour en savoir plus : Visiter La Réunion sans goûter aux bouchons est juste impensable ! Les immigrants chinois, surtout ceux de Canton, ont apporté ces raviolis vapeur sur l’île au XIXe siècle. Les bouchons sont souvent garnis d’une farce de viande de porc et servis avec une base de sauce soja ou du piment. Le « pain bouchon gratiné », un sandwich dans une baguette avec des frites, fait fureur auprès des jeunes.

Pour manger les meilleurs bouchons, allez dans les boutiques chinoises des villes côtières ou les camions de plage. Mention spéciale pour « Bouchons Laurent » à l’Étang-salé, réputé pour ses bouchons frais. Au restaurant « Les Deux Dragons – La Grande Montée » à Sainte-Marie, à vous les recettes de bouchons végétariens, au canard laqué ou au combava. Ceux de la charcuterie « Marcel Chan-Fat » à Saint-Benoît méritent aussi le détour.

Les samoussas, incontournables à La Réunion

Samoussas sur une planche de bois

Shutterstock – Drong

Pourquoi nous l’avons sélectionné : Les samoussas réunionnais sont une belle illustration de la fusion culinaire. En effet, ils mélangent habilement les saveurs indiennes, créoles et africaines. Cette délicieuse combinaison crée un mets métissé, unique en son genre. Celui-ci met en lumière la richesse et la diversité de la cuisine réunionnaise. Un véritable voyage gustatif à chaque bouchée !

Pour en savoir plus : La Réunion est connue pour sa gastronomie variée. Et les samoussas en offrent l’un des meilleurs exemples. Ces petites bouchées sont originaires de l’Inde du XIXe siècle. Ce sont les Indiens venus travailler dans les plantations de canne à sucre de l’île qui les ont apportées. Ils ont également importé leurs croyances religieuses, en plus d’autres recettes.

Les samoussas se présentent sous forme de petits beignets salés et triangulaires. Ils sont farcis de viande hachée, de légumes et d’épices, puis frits. On les grignote souvent à l’apéro ou comme en-cas à toute heure de la journée. Pour les meilleurs samoussas de l’île, rendez-vous « Chez Loulou » à Saint-Gilles-les-Bains ou à la charcuterie « Jean-Claude » à Piton Saint-Leu. En manger est une excellente façon de découvrir la gastronomie de La Réunion !

Le cari, emblématique des plats réunionnais

Cari de La Réunion avec du rougail tomate

Shutterstock – Zamir Popat

Pourquoi nous l’avons sélectionné : Le cari réunionnais offre une savoureuse fusion d’épices locales et de saveurs indiennes. Ce plat est une adaptation du curry indien. Les Réunionnais l’ont revisité avec des produits de leur île. Ils l’élaborent à partir de curcuma, de gingembre et de safran. La recette se décline en plusieurs versions, du cari poulet au cabri massalé. Cette rencontre entre l’Orient et l’Occident en fait l’une des spécialités culinaires réunionnaises incontournables.

Pour en savoir plus : La Réunion est connue pour ses plats savoureux et variés. L’un des plus prisés ? Le cari bien sûr ! Ce plat est le fruit d’un mélange de cultures. Les ouvriers agricoles indiens l’ont introduit sur l’île après l’abolition de l’esclavage. Bien qu’il tire son origine du massala indien, il est unique grâce à l’ajout d’ingrédients comme le safran péi ou le thym réunionnais.

Il est cuisiné avec de la viande, du poisson, des fruits de mer ou du jacquier dans sa version végétarienne. On obtient alors un ragoût savoureux en ajoutant des oignons, des épices locales et, parfois, du coulis de tomates. Il est moins pimenté que le rougail et plus liquide. Les Réunionnais l’accompagnent généralement de riz blanc et de grains comme des haricots rouges. Dégustez-le dans des lieux tels que « L’Oiseau Blanc » à Grande Anse, le « snack du moulin » à Saint-Paul ou « Chez Rosa », non loin de la plage de l’Hermitage.

Le gratin chouchou, une spécialité créole

Gratin de chouchou

Shutterstock – Lyudmila Mikhailovskaya

Pourquoi nous l’avons sélectionné : Le chouchou, légume créole emblématique, règne en maître sur le cirque de Salazie. Au point de transformer le paysage en une verdoyante mer de végétation ! Sa présence est si marquée et appréciée que le village d’Hell-Bourg lui dédie une fête. Celle-ci célèbre son goût unique et son rôle dans la gastronomie locale.

Pour en savoir plus : Le gratin chouchou mérite une place dans votre assiette lors de votre séjour à La Réunion. Ce délicieux plat traditionnel est concocté à base de chouchou, aussi appelé chayotte en France ou christophine aux Antilles. Ce légume pousse bien à La Réunion depuis le XIXe siècle. Mais le meilleur endroit pour en obtenir des frais reste le cirque de Salazie, grâce à ses conditions météorologiques. Vérifiez-le par vous-même dans des endroits comme « Ti’ Chouchou » et « P’ti Koin Kreol ».

La recette du gratin chouchou est simple mais goûteuse : des dés de chouchou sautés à l’huile, puis gratinés au four avec de la béchamel, du fromage râpé et des fécules de pommes de terre. Les tiges, appelées brèdes chouchou, et les graines de ce légume polyvalent se consomment également. C’est pourquoi le gratin chouchou est souvent servi comme entrée dans les restaurants de l’île. Les artisans locaux utilisent aussi la paille de chouchou pour fabriquer des chapeaux. Vous voilà prêt pour une dégustation gastronomique unique !

La salade de palmiste : du soleil dans l’assiette

Cœurs de palmier

Shutterstock – Diogoppr

Pourquoi nous l’avons sélectionné : La salade de palmiste trône parmi les meilleures spécialités culinaires réunionnaises. D’autant qu’elle met à l’honneur un ingrédient endémique de l’île. Son goût délicieux, incomparable aux cœurs de palmier que l’on connaît en France, apporte une touche d’exotisme à votre table. Servie très fraîche, cette salade est une véritable invitation à découvrir les saveurs authentiques de La Réunion.

Pour en savoir plus : Si vous êtes friand de nouvelles saveurs, essayez la salade de palmiste, un plat traditionnel de La Réunion. Le palmiste était cultivé sur l’île depuis le XVIIe siècle. Jusqu’à ce qu’une période de récoltes excessives menace sa survie. Il s’agit désormais d’une espèce protégée et l’Office National des Forêts (ONF) encadre strictement sa vente.

Le cœur de palmiste constitue la base d’un plat raffiné, que l’on mange en salade ou en conserve. Mais il doit être frais car il ne se garde pas longtemps une fois exposé à l’air. On le sert généralement cru et assaisonné d’un filet de citron pour rehausser son goût. C’est un véritable régal, très populaire lors des fêtes. Pour l’essayer, dirigez-vous vers la « Plaine des Palmistes ». Les restaurants « Au Cœur de Palmier » et « Au Relais des Plaines » n’ont pas leur pareil pour préparer cette spécialité locale.

Le bonbon piment, la star des apéritifs créoles

Bonbons piment de La Réunion

Wikimedia — Anoha

Pourquoi nous l’avons sélectionné : Le bonbon piment offre plus qu’un simple beignet épicé. En effet, c’est une véritable institution lors des apéritifs à La Réunion. L’origine de cette recette serait attribuée aux Arabes. Une chose est sûre : elle témoigne d’un riche héritage culturel. Un délice qui donne du piquant à chaque moment de convivialité !

Pour en savoir plus : Les bonbons piments sont un classique de la cuisine de La Réunion. Ces petits beignets sont venus des Arabes et des Indiens musulmans par Madagascar ou Maurice. Depuis, on les mange en snack, lors de pique-niques ou en apéritif avec des boissons comme le rhum arrangé ou la bière Dodo. Faits à partir de pois du Cap ou de lentilles de Cilaos, ils sont frits pour être croustillants à l’extérieur et tendres à l’intérieur. Leur recette inclut des ingrédients comme le cumin, la coriandre fraîche, le piment et les oignons verts.

On trouve ces délices dans tous les snack-bars de l’île. Quelques endroits sont particulièrement recommandés pour leur recette authentique : « Chez Louna » à Salazie, la « Brasserie Taïlou » à Sainte-Marie et la charcuterie « Jean-Claude » au Piton Saint-Leu. Ces bonbons piments représentent une partie importante de la tradition culinaire de La Réunion.

Le gâteau patate, la crème des desserts réunionnais

Gâteau de patate douce

Shutterstock – Katsuhiro

Pourquoi nous l’avons sélectionné : La patate douce, omniprésente sur l’île de La Réunion, est ici reine d’une transformation culinaire remarquable. En effet, c’est uniquement sur l’île Bourbon que l’on sublime ce tubercule en dessert pour le plus grand plaisir des gourmands. Cette singularité fait du gâteau patate une des plus savoureuses spécialités culinaires réunionnaises. Elle témoigne de l’ingéniosité des habitants de l’île à réinventer les usages de leurs ressources locales.

Pour en savoir plus : Le gâteau patate est un dessert emblématique de la cuisine réunionnaise. Les colons portugais ont apporté la patate douce sur l’île au XVIIe siècle. Depuis, on l’apprécie partout dans le monde. Surtout à La Réunion, où le climat tropical permet à la patate douce de pousser facilement. Elle occupe une place fondamentale dans la cuisine locale. Pour réaliser le gâteau patate, on mélange des patates douces blanches, de la vanille Bourbon, un peu de rhum et de la noix de coco.

Autrefois, ce gâteau qui ressemble à un flan était un plat familial cuit au feu de bois. Aujourd’hui, on le cuit dans un four moderne pour obtenir une texture douce. On le mange généralement tiède, parfois avec du coulis de goyavier pour rehausser son goût sucré. Différents endroits de l’île en servent, comme « Fleur de Vanille » et « Les Bons Enfants » au Tampon ou le restaurant « Le Champ Borne » à Saint-André. C’est un must à ne pas manquer lors de votre exploration de la cuisine réunionnaise.

Vous connaissez maintenant quelques-unes des spécialités culinaires réunionnaises. Mais bien d’autres restent à découvrir, du boucané créole au civet de zourites ! N’hésitez pas à partager vos propres coups de cœur dans les commentaires.

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Je suis Fanny Laurent, auteure française. Passionnée de voyages, j'ai vécu au Canada, en Australie et exploré diverses cultures. Basée à Paris, je combine écriture et tourisme, partageant mon amour pour l'aventure et la découverte.

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