5 faits surprenants à découvrir sur la famille Médicis avant votre visite à Florence

La famille Médicis n’a pas seulement laissé une empreinte indélébile sur Florence, elle a aussi sculpté l’histoire de la Renaissance. Connus pour leur mécénat artistique et leur richesse insoupçonnée, ces maîtres de la finance et de la politique restent enveloppés de mystère. Découvrons cinq faits étonnants qui pourraient bien surprendre même les plus grands passionnés d’histoire.

La famille Médicis n’était pas noble

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Bien qu’ils aient été proclamés « Grands-ducs de Toscane », la famille Médicis n’était pas noble de naissance. Leur arbre généalogique est peuplé de stratèges avisés, plus que de nobles de sang. Un habile mélange de légendes entourait leurs origines : certains disaient qu’ils descendaient du dieu Persée, d’autres d’un chevalier de Charlemagne. Quoi qu’il en soit, leur ascension est un fascinant mélange de rumeurs et de réalités. Ces récits légendaires ont alimenté leur notoriété, solidifiant leur place dans l’histoire florentine et au-delà.

Ils étaient la famille la plus riche du XVème siècle

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Il n’est pas étonnant qu’ils aient conquis l’Europe économique. Avec la banque Médicis, ils ont su révolutionner les pratiques bancaires, orchestrant les grandes finances de l’Europe, des marchands aux cours royales. Le florin, monnaie de la banque, circulait partout sur le continent. Leur logo, les « palle », visible sur plusieurs bâtiments à Florence, témoigne de cette immense influence. Ces logos sont autant de rappels de leur grandeur financière et de leur impact sur l’économie.

Ils étaient d’importants mécènes des arts

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Les Médicis ont redéfini le mécénat en encourageant l’art pour tous et en veillant à ce que chacun puisse admirer ces trésors, même sans les posséder. Pour eux, l’art et l’architecture représentaient un « Escalier vers le paradis ». En finançant des œuvres d’art qu’ils offraient à l’église et à la ville, ils ont véritablement façonné l’héritage culturel de Florence. Leurs contributions ne se limitèrent pas aux commandes personnelles mais s’étendirent à une vision artistique partagée, permettant à tous de se gorger de beauté.

Ils étaient très liés à Michel-Ange

Le David de Michel-Ange et d’autres sculptures inachevées de l’artiste dans la Galerie de l’Académie

Michel-Ange, un géant de la Renaissance, entretenait une relation complexe avec les Médicis. Cette alliance entre amour et haine produisit néanmoins des œuvres emblématiques telles que la statue de David, qui devient le symbole de Florence. Les Médicis, bien qu’ils soient souvent en désaccord, savaient reconnaître et soutenir le talent prodigieux de l’artiste. Cet investissement dans le génie de Michel-Ange atteste de la vision culturelle de la famille, oscillant entre intérêt personnel et générosité artistique.

Ils ont joué un rôle dans la création de la glace

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Avec un goût du luxe inégalé, les Médicis ont encouragé la créativité culinaire. Sous l’impulsion de Cosme Ier, Bernardo Buontalenti a inventé la glace moderne lors d’un banquet en 1565. Sa « crème florentine » était bien plus qu’une douceur ; elle symbolisait l’innovation à la cour de Florence. Ce dessert audacieux montre que leur influence s’étendait au-delà de l’art, touchant même la gastronomie. Remercions-les chaque fois que nous dégustons un cornet !

Florence, forte de cet héritage unique, se découvre idéalement avec un guide local.