5 faits surprenants sur l’Acropole d’Athènes que vous ignorez probablement

L’Acropole d’Athènes, avec son célèbre Parthénon, est l’une des merveilles de l’antiquité. Nichée au cœur de la capitale grecque, elle attire des millions de visiteurs chaque année. Découvrez 13 faits étonnants sur ce monument saisissant.

L’Acropole d’Athènes est un site emblématique chargé d’histoire, mais saviez-vous qu’elle abritait autrefois une galerie d’art? Plongez avec nous dans les secrets de cette merveille mondiale.

Qu’est-ce-que l’Acropole d’Athènes ?

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L’Acropole désigne un point élevé au sein d’une ville. Le mot est constitué des termes ákros qui signifie « haut, élevé » et pólis qui signifie « cité, ville », ce qui se traduit ainsi par « ville haute ». De nombreuses villes grecques antiques possédaient leur propre Acropole, qui était généralement une citadelle située au sommet d’une colline. La plus connue est évidemment celle d’Athènes, célèbre pour son rôle durant l’ère classique grecque. Durant l’âge d’or d’Athènes, elle était le cœur religieux où Athéna, la déesse protectrice, était vénérée. Périclès a transformé ce lieu en un espace de beauté avec le Parthénon, un temple magnifiant la déesse Athéna Parthénos.

Son évolution n’a jamais cessé avec des marques laissées par diverses civilisations dont les Romains et les Byzantins. De ses pierres émergent des histoires réunissant culte et politique, reflet d’Athènes combattant l’hégémonie spartiate.

L’Acropole occupée dès la préhistoire

Des découvertes révèlent que l’Acropole d’Athènes était habitée dès le IVème millénaire avant notre ère. Au fil du temps, la colline devint un centre important durant la civilisation mycénienne avec un palais entouré de murs cyclopéens pour sa défense, semblables à celui de Mycènes. Ces murs protégeaient un palais (anaktoron) et une colonie sur la colline. Les murs étaient appelés Pélasges et sont encore en partie visibles aujourd’hui pour les visiteurs qui entrent par les Propylées.

Les Athéniens de la période archaïque ont hérité des ruines de l’Acropole mycénienne, ruines qui devinrent une source de mythes, notamment autour du tombeau de Cécrops, roi mythique.

Les Perses ont rasé le premier Parthénon

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Juste après la première victoire contre les Perses à Marathon en 490 avant notre ère, les Athéniens commencèrent à édifier un temple dédié à Athéna. Pour ce faire, ils démontèrent un autre temple présent sur place appelé Hecatombedos, qui signifie « cent pieds » (une ancienne unité de longueur). Ils utilisèrent les matériaux de ce temple pour construire le nouveau temple. Toutefois, lorsque les Perses répliquèrent en 480 avant notre ère et réalisant qu’ils n’étaient pas en mesure de défendre la ville, les Athéniens prirent l’une des décisions les plus importantes de l’histoire d’Athènes. Ils décidèrent d’abandonner la ville et de se retirer sur l’île de Salamine pour entraîner les Perses dans une bataille navale. En fin de compte, les Athéniens sortirent victorieux de la bataille navale de Salamine, mais ils payèrent un lourd tribut, puisque les Perses saccagèrent la ville, détruisant le premier Parthénon.

De retour à Athènes, et pour commémorer cet évènement, les Athéniens laissèrent les ruines en place. 33 ans plus tard, ils érigèrent un nouveau Parthénon sur ces vestiges, symbolisant une résilience et une détermination retrouvées face à l’adversité.

Un galerie d’art antique dans les Propylées

Les Propylées constituaient l’entrée de l’Acropole

Les Propylées, conçues par Mnésiclès, servaient d’entrée à l’Acropole. Le bâtiment en marbre pentélique local de haute qualité et en calcaire elefsinien, faisait partie du programme de construction de Périclès et, bien que sa construction ait duré cinq ans (437-342 avant notre ère), il est resté inachevé. Une de ses autres particularités, c’est que sur le côté nord, se trouvait une sorte de première galerie d’art appelée Pinacothèque. Cet espace exposait des peintures sur des thèmes religieux, ouvertes au public, reflétant une première forme de musée antique.

Ce qui est intéressant avec la Pinacothèque, c’est qu’elle était accessible au public, du moins à ceux autorisés à entrer dans l’Acropole. Ce caractère apparemment public de la Pinacothèque en fait un cas d’étude intéressant dans l’histoire ancienne des musées. Par ailleurs, le côté sud du bâtiment était probablement utilisé pour les repas rituels.

L’Acropole était un lieu coloré

Beaucoup de gens pensent aujourd’hui que l’art grec ancien, en particulier l’architecture et la sculpture, était d’un blanc uni. En effet, si vous visitez le Parthénon aujourd’hui, vous verrez un monument blanc. Cependant, ce n’était pas le cas dans les temps anciens. Les Grecs de l’Antiquité aimaient la couleur. Leurs statues étaient peintes dans des combinaisons de couleurs vives. Il en était de même pour leurs temples. L’architecture grecque était en fait colorée et non d’un blanc classique.

La raison pour laquelle les ruines de l’Antiquité grecque sont aujourd’hui blanches est que les pigments se désintègrent avec le temps. Cependant, dans de nombreux cas, ils sont traçables, voire observables à l’œil nu. Les conservateurs du British Museum avaient trouvé des traces de pigments sur les marbres du Parthénon lors de leur arrivée au musée au début du XIXème siècle. Alors, quand on pense à l’Acropole et au Parthénon, il faut imaginer un lieu chargé de couleurs.