Les 9 spécialités culinaires à goûter en Mongolie

À travers les steppes qui s’étendent à l’infini, partez à la découverte des spécialités culinaires de Mongolie. Viandes fumées, épices parfumées et boissons locales racontent le quotidien des nomades. Laissez vos papilles explorer ces saveurs authentiques à savourer sous une yourte ou dans une échoppe d’Oulan-Bator.

1. Les Buuz

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Pourquoi nous l’avons sélectionné : Ces raviolis vapeur, farcis de viande parfumée à l’oignon et à l’ail, se mangent encore bien fumants. Ils sont au centre des festins mongols et rappellent la chaleur de l’accueil traditionnel dans les yourtes familiales.

Pour en savoir plus : Les Buuz figurent parmi les spécialités culinaires mongoles incontournables. Vous les dégustez surtout pendant le Tsaagan Sar, le Nouvel An lunaire, période où les familles se réunissent pour partager ces bouchées savoureuses. Historiquement, la préparation de la farce varie selon les régions : bœuf ou mouton, et parfois un mélange des deux. Vous en trouvez facilement à Oulan-Bator, dans des cantines locales ou lors des festivals culinaires. Ici, la tradition veut que vous mangiez ces raviolis tout de suite après leur cuisson, pour apprécier leur moelleux et leurs arômes.

2. Le Khuushuur

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Pourquoi nous l’avons sélectionné : Cette galette de pâte frite, garnie d’un hachis d’agneau et d’épices, offre une texture croustillante à l’extérieur et juteuse à l’intérieur. C’est le sandwich nomade par excellence, facile à emporter et parfait pour un en-cas rapide lors de votre découverte de la Mongolie.

Pour en savoir plus : Le khuushuur fait partie des mets préparés lors de grandes célébrations comme le Naadam, la fête nationale mongole célébrée chaque année en juillet. Les jus de viande se diffusent dans la pâte pendant la cuisson, ce qui donne toute sa saveur à cette spécialité. Vous préparez la pâte à base de farine et d’eau, puis vous y incorporez la farce d’agneau hachée, agrémentée d’oignons et d’épices locales. Les familles mongoles servent ce plat chaud, souvent accompagné de thé salé traditionnel ou de lait fermenté (airag). Pour goûter le khuushuur dans sa version la plus authentique, rendez-vous sur les marchés ou dans les stands de rue des grandes villes comme Oulan-Bator.

3. Le Tsuivan

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Pourquoi nous l’avons sélectionné : Un plat de nouilles sautées maison agrémentées de lanières de viande et de légumes, avec une sauce épaisse liant le tout pour un plat réconfortant après une longue journée d’exploration.

Pour en savoir plus : Le Tsuivan est un plat incontournable de la gastronomie mongole, souvent préparé avec du bœuf ou du mouton. Les nouilles faites à la main sont d’abord cuites à la vapeur puis sautées sur un feu vif, créant ainsi une texture à la fois moelleuse et légèrement grillée. Sa popularité s’explique par sa simplicité de préparation et le fait qu’il se décline facilement selon les envies et les ingrédients disponibles. Dégustez-le dans les camps de yourtes ou dans les petits restaurants traditionnels d’Oulan-Bator pour une expérience gourmande remplie authenticité.

4. Le Khorkhog

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Pourquoi nous l’avons sélectionné : Le Khorkhog est une viande mijotée à la vapeur dans une marmite avec des pierres brûlantes et des légumes. Ce barbecue d’altitude sans flamme, au goût fumé inimitable, se déguste directement dans le récipient de cuisson pour une expérience gastronomique authentique.

Pour en savoir plus : Le Khorkhog est un plat emblématique de la Mongolie nomade. Les éleveurs chauffent des pierres sur un feu de bois, puis les déposent dans une grosse marmite en métal avec de la viande de mouton ou de chèvre, accompagnée de pommes de terre et de carottes fondantes. La chaleur intense des pierres cuit lentement les ingrédients, libérant des saveurs riches et fumées. Les Mongols préparent ce mets lors de festivités familiales ou de rassemblements entre amis, et il se déguste généralement dans les yourtes au cœur de la steppe. Profitez de votre séjour dans le pays pour échanger avec les habitants et découvrir la préparation de ce plat chaleureux, symbole de l’hospitalité mongole.

5. Le Bantan

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Pourquoi nous l’avons sélectionné : Une soupe épaisse à base de morceaux de pâte roulés à la main, mijotés longuement dans un bouillon de viande et agrémentée parfois de pommes de terre ou de carottes. C’est le plat paysan par excellence.

Pour en savoir plus : Le Bantan illustre la cuisine simple et rustique de la vie nomade en Mongolie. Les premiers écrits sur ce plat remontent à l’époque où les familles vivaient dans des yourtes et devaient préparer leur repas rapidement sur un feu de camp. Aujourd’hui, vous dégustez facilement un bol de Bantan dans de petits restaurants traditionnels ou directement chez l’habitant, en particulier dans les campagnes plus reculées. Cette soupe, grâce à sa préparation riche en viande et en féculents, vous réchauffe et vous nourrit pendant les hivers rigoureux. Elle représente une part essentielle des spécialités culinaires mongoles.

6. Le Boodog

Shutterstock – Frank Wagner

Pourquoi nous l’avons sélectionné : La cuisson du Boodog est spectaculaire et déroutante: les Mongols utilisent une petite chèvre ou une marmotte, garnie de pierres incandescentes et de morceaux de viande. On scelle ensuite cette préparation pour la poser sur les braises. Le résultat fume et cuit la chair de l’intérieur, offrant une expérience nomade unique et authentique.

Pour en savoir plus : Le Boodog illustre la culture culinaire des régions reculées de Mongolie, où les nomades perfectionnent ce savoir-faire depuis des générations. Préparez-vous à découvrir le rituel unique qui entoure la cuisson : on retire d’abord les organes, puis on glisse des pierres chauffées à blanc dans la carcasse avant de refermer le tout avec un fil ou un lacet solide. En voyageant dans le centre du pays ou dans l’Altaï, vous rencontrez des familles de bergers prêtes à vous initier à cette préparation hors du commun. Cette méthode traditionnelle ancestrale, témoigne de l’inventivité mongole pour cuisiner en pleine steppe et sans ustensiles modernes.

7. Les Boortsog

Shutterstock – Fanfo

Pourquoi nous l’avons sélectionné : Les boortsog sont des beignets secs ou frits, le plus souvent en forme de losange ou d’anneau, à tremper dans le thé. Croquants et légèrement sucrés, ils accompagnent parfaitement le suutei tsai et apportent une note gourmande à vos pauses.

Pour en savoir plus : Les boortsog font partie de la culture culinaire mongole depuis des siècles. On retrouve ces beignets dans toutes les régions du pays, parfois préparés en grande quantité lors des fêtes traditionnelles comme le Naadam. Les Mongols les servent généralement chauds, tout juste sortis de la friture. Dans la plupart des régions, la pâte est travaillée avec de la farine de blé, de l’eau et parfois un peu de lait. Les formes varient : certaines familles préfèrent les découper en losanges, d’autres les façonnent en petits anneaux avant de les plonger dans l’huile. Vous en trouvez facilement sur les marchés de campagne.

8. Le Tarag

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Pourquoi nous l’avons sélectionné : Le Tarag est le yaourt mongol traditionnel, élaboré à partir de lait de vache fermenté. Égoutté pour acquérir une texture onctueuse, il séduit par son goût légèrement acidulé et s’intègre parfaitement à la cuisine nomade.

Pour en savoir plus : En Mongolie, on produit du Tarag depuis des siècles grâce à un savoir-faire hérité de l’époque de l’Empire mongol. Les familles nomades fermentent le lait dans des récipients adaptés, souvent au contact de la chaleur et de l’air sec des steppes. Riche en nutriments, ce yaourt épais est un incontournable dans la gastronomie locale. Régalez-vous en dégustant le Tarag comme collation ou comme sauce fraîche dans les plats traditionnels. Vous trouvez facilement du Tarag dans les épiceries ou sur les marchés de la capitale, Oulan-Bator, et dans de nombreuses régions rurales.

9. Les boissons : le Suutei tsai & l’Airag

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Pourquoi nous l’avons sélectionné : Le Suutei tsai est un thé salé au lait de jument ou de vache, émulsionné à la louche et parfumé au sel et à l’huile de beurre. Boisson chaude incontournable, il incarne l’hospitalité nomade. L’Airag, lui, est obtenu à partir de lait de jument fermenté : légèrement alcoolisé et pétillant, il est reconnu comme boisson nationale. Rafraîchissant et acide, il accompagne souvent les festivals et cérémonies nomades.

Pour en savoir plus : Le Suutei tsai se prépare traditionnellement dans un chaudron, où l’on chauffe d’abord le lait avant d’ajouter de l’eau, du sel et parfois du thé noir. Vous découvrez alors un breuvage particulier, proche d’une soupe liquide, que les familles mongoles servent comme boisson de bienvenue. L’Airag, de son côté, se déguste surtout pendant les mois d’été, période où les chevaux produisent plus de lait. On le conserve dans une outre en peau, régulièrement brassée pour stimuler la fermentation. Réputé pour sa saveur acidulée, l’Airag occupe une place centrale dans les fêtes locales. En visitant la Mongolie, goûtez ces deux boissons pour mieux comprendre la culture nomade et apprécier l’étendue des spécialités culinaires mongoles.

Vous avez voyagé à travers les saveurs de la steppe mongole savouré des traditionnels Buuz fondants, croqué un Khuushuur, dégusté un Khorkhog fumé ou encore trinqué au Suutei Tsai. Toute l’âme nomade mongole concentrée dans chaque bouchée. Quelles découvertes vous ont le plus marqué et quel plat ajouteriez-vous à la liste des spécialités culinaires en Mongolie ?