Quel entraînement pour réussir l’ascension du Mont Blanc ?

Vous avez pour projet de gravir le Mont Blanc ? En 2021 le taux de réussite de cette ascension était de 60%. Voici tous nos conseils pour préparer votre entraînement et faire partie de ceux qui arrivent jusqu’au sommet !

Un bon entraînement pour l’ascension du Mont-Blanc est une étape nécessaire si l’on veut réussir ce challenge. En effet, le plus haut sommet d’Europe (4 809 mètres d’altitude) a beau être accessible, il n’en reste pas moins coriace. L’ascension se fait en deux ou trois jours à haute altitude, précédés d’un séjour d’acclimatation à plus de 2000m.

Aujourd’hui, nous vous donnons les clés d’une bonne préparation physique, mentale et matérielle pour gravir le Mont Blanc. Une fois en haut, il n’y aura plus qu’à remercier votre entraînement et faire un clin d’œil à Generation Voyage.

La préparation physique : indispensable pour réussir son ascension

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L’ascension du Mont Blanc sans entraînement ? Jamais ! Il est fondamental d’optimiser sa condition physique et ses capacités cardiovasculaires pour réussir à atteindre notre Everest Européen. Pour cela, nous vous conseillons de vous y mettre trois à quatre mois à l’avance selon votre forme physique et votre expérience de la haute montagne.

🏔️ Avoir une pratique sportive régulière

La première étape de votre entraînement au Mont Blanc consiste à choisir un sport d’endurance (footing et/ou vélo par exemple) et à vous entraîner deux à trois fois par semaine. Visez dix à quinze kilomètres en course et des sorties de deux à trois heures à vélo.

Afin de renforcer vos muscles, vous pouvez également ajouter de courtes séances de renforcement (à base de fentes, squats, gainage) qui vous permettront de tenir la cadence et d’être puissant en montée.

🏔️ S’entraîner en montagne, avant de s’attaquer au Mont Blanc

Au fil des semaines, ajoutez du dénivelé lors de vos sorties afin de recruter vos muscles (cuisses, mollets, fessiers, genoux) et de challenger votre cardio. Peu importe la préparation, vous devez être capable d’avaler 1500 mètres de dénivelé aller-retour sans (trop) souffrir avant de vous attaquer au toit de l’Europe.

Intensifiez l’effort petit à petit et rapprochez-vous un maximum des conditions du jour J. Ainsi, prévoyez plusieurs sorties en haute montagne, avec un sac sur le dos, un dénivelé le plus proche possible de celui réalisé lors de l’ascension du Mont Blanc. Attention toutefois au sur entraînement : trois séances par semaine suffisent pour ne pas risquer la blessure. De la même façon, ne négligez pas votre sommeil et les séances d’étirement tout au long de votre préparation.

🏔️ S’acclimater à l’altitude

L’entraînement physique pour le Mont Blanc s’effectue jusqu’au dernier moment. La dernière phase a lieu quelques jours à peine avant le départ. Il s’agit de l’acclimatation. Vous devez passer quelques jours à 2000 mètres d’altitude minimum afin que votre corps s’adapte au manque d’oxygène. Cette adaptation limite le Mal Aigu des Montagnes (MAM) qui, en plus de vous contraindre à renoncer, peut s’avérer très dangereux pour votre santé.

La préparation technique : se former aux bases de l’alpinisme

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La préparation au Mont Blanc n’est pas simplement d’ordre physiologique. Vous devez également vous familiariser aux techniques de cordée, à la maîtrise du piolet et à l’utilisation des crampons.

Si ces connaissances alpines vous manquent, nous vous conseillons d’effectuer un stage de deux à six jours afin de combler vos lacunes. De nombreux guides de montagne proposent ce genre de séjours autour de la vallée de Chamonix.

Quelle voie choisir pour l’ascension ?

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Il existe différentes options pour gravir le Mont Blanc. Deux voies sont plus faciles que les autres. Si vous entamez votre première ascension du Mont Blanc et êtes débutant en alpinisme, optez pour les itinéraires sans difficultés techniques extrêmes. Ces voies « faciles » sont « la voie normale/royale du dôme du Goûter » et « la voie historique des Grands Mulets ».

À l’inverse, la traversée des 3 Monts, Miages – Bionnassay – Mont Blanc, et l’arête du Tricot – Bionnassay – Mont Blanc, sont des voies peu empruntées, destinées aux intermédiaires ou experts alpinistes en raison des éboulements plus fréquents.

Partir avec un matériel de haute qualité

À presque 5 000 mètres d’altitude, nul individu n’atteint son objectif sans un équipement solide, thermique et léger. Bien se préparer au Mont Blanc, c’est donc bien choisir son matériel et y mettre le prix nécessaire pour partir avec de la qualité sur le dos.

Voici tout ce que vous devez emporter :

🏔️ L’équipement personnel :

*L’idéal étant plusieurs petites d’environ 25 cl pour les glisser dans votre veste au chaud prêt du corps. NB : Les poches à eau avec pipettes ne sont pas adaptées pour cause de gel !

🏔️ Le matériel technique :

*Le sac rempli ne doit pas excéder 9 kg. Rappelez-vous que le poids est l’ennemi de l’alpiniste !
NB : la plupart des guides de montagne fournissent le matériel technique.

🏔️ Autres :

NB : Depuis 2008, Décathlon à complétement intégré la marque Simond qui développe du matériel d’alpinisme dans la vallée de Chamonix au pied du Mont-Blanc à un très bon rapport qualité prix.

Quelques tips pour réussir son entraînement Mont Blanc

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🏔️ La nourriture

Dans votre sac à dos, n’oubliez pas de prévoir de quoi grignoter en chemin. Privilégiez les barres énergétiques, les oléagineux, les fruits secs et le chocolat (bon pour l’altitude). Ces sucres lents nourrissent intelligemment le corps et distribuent progressivement l’énergie à vos muscles. Bien sûr, on n’oublie pas l’eau. Attention au camelbak avec un tuyau en plastique non protégé qui finira par geler au cours de l’ascension.

Note: il n’est pas nécessaire de prendre de l’eau pour l’intégralité de l’ascension, les refuges vendent de l’eau. Il est cependant nécessaire de prendre de l’argent liquide car les refuges n’acceptent pas la carte bancaire.

🏔️ La préparation mentale : à ne pas oublier lors de son entraînement

Si l’entraînement physique et logistique est fondamental pour atteindre le sommet du Mont Blanc, la préparation mentale compte aussi. Plus difficiles à contrôler, les pensées négatives et d’auto-sabotage peuvent compromettre votre réussite. Lors des moments difficiles (et il y en aura), elles peuvent vous pousser à abandonner, vous décourager, vous amener à minimiser vos capacités et à exagérer la difficulté de l’expérience.

L’entraînement à la pensée positive est donc un bon moyen de vous forger un mental d’acier et vous aider à avancer. Pour cela, vous pouvez notamment effectuer des exercices de visualisation, peut-être même à l’aide d’une application ou d’un coach professionnel.

🏔️ Gravir le Mont Blanc : Jamais seul… mais avec une bonne agence (ou guide)

Enfin, ne vous lancez pas dans l’ascension du Mont Blanc sans guide (à moins que vous ne soyez expert en alpinisme et habitué aux conditions extrêmes). Quand bien même, s’élancer seul à l’assaut des sommets est toujours risqué. Pour être sûr d’être bien accompagné, nous avons donc préparé un comparateur dédié au choix de son agence pour faire l’ascension du Mont Blanc.

Pour conclure, l’ascension du Mont Blanc est possible, même en tant que débutant en alpinisme, du moment vous prenez quelques précautions et restez rigoureux dans votre préparation. Alors chaussez vos baskets, foncez vous entraîner, étudiez le terrain et rendez-vous au sommet !