Quelle est la meilleure période pour faire l’ascension du Mont Blanc ?

En choisissant la meilleure période pour l’ascension du Mont Blanc, vous optimisez grandement vos chances de réussite pour ce challenge relevé : terrain, météo, affluence… plusieurs facteurs entrent en compte !

L’ascension du Mont Blanc n’est pas une mince affaire et ne s’improvise pas. C’est pourquoi entreprendre l’ascension du Mont Blanc à la meilleure période est si important pour optimiser vos chances de réussite, mais également le confort de cette expérience unique. À près de 4800 m d’altitude, on ne décide pas des dates de son ascension du Mont Blanc comme celles de vacances à la mer !

Ascension du Mont Blanc : comment choisir la meilleure période ?

Shutterstock – Soloviova Liudmyla

Pour faire l’ascension du Mont Blanc, deux options s’offrent à vous : l’ascension à pied, et la montée en ski. Précisons tout de suite que la première option est la plus courante, car de loin la moins technique.

Pour atteindre le sommet du Mont Blanc à pied, il est indispensable de profiter des conditions les plus favorables de la météo. C’est pourquoi la meilleure période pour l’ascension du Mont Blanc ne dure que quelques mois, de juin à septembre. Voilà, c’est tout ! D’ailleurs, en cherchant un stage ou un circuit centré sur l’ascension du Mont Blanc, vous remarquerez vite que les dates proposées s’étalent en majorité sur la période estivale.

Comme toujours, juillet et août correspondent à la haute saison touristique, avec une très forte fréquentation de la voie normale du Mont Blanc, mais aussi des refuges ! Pour une ascension plus tranquille et plus confortable, privilégiez les mois de juin et septembre, lorsque les apprentis alpinistes sont moins nombreux.

L’ascension du Mont Blanc en hiver et à ski, beaucoup plus difficile et technique, nécessite un bon enneigement pour dévaler les versants : la meilleure période pour ce défi s’étend d’avril à juin.

Quelles sont les conditions climatiques idéales pour gravir le Mont Blanc ?

L’ascension du Mont Blanc implique de randonner en haute montagne, un exercice bien différent d’un point de vue météo qu’un environnement de basse altitude. Même en partant à la meilleure période entre juin et septembre, attendez-vous à des conditions plutôt rudes !

Lorsque la météo est optimale pour grimper le Mont Blanc, le ciel est limpide et le soleil réchauffe les marcheurs dans l’effort. Mais retenez qu’au sommet, à 4809m, les températures frôlent rarement les 0°C, et voisinent couramment avec les -10°C, voire -15°C, en plein mois d’août.

C’est pourquoi la meilleure période pour l’ascension du Mont Blanc n’est absolument pas synonyme de balade de santé. D’ailleurs, la météo en haute montagne reste particulièrement capricieuse, et changeante. Lorsque les conditions deviennent difficiles (froid, orage, mauvaise visibilité), votre sécurité est en jeu.

En résumé : même à la meilleure période, impossible d’avoir la garantie de pouvoir faire l’ascension du Mont Blanc le jour J.

Quel est le taux de réussite d’une ascension du Mont Blanc ?

Il n’y existe aucune source fiable à ce sujet. On peut cependant glaner quelques estimations qui vont de 50% à 80% de réussite avec un guide, et qui tombent à seulement 33% sans guide !

Une chose est sûre : l’ascension du Mont Blanc n’est jamais garantie à 100%, même (et surtout !) accompagné du meilleur guide, qui fera passer la sécurité avant tout.

Les risques liés à la meilleure période pour gravir le Mont Blanc

Outre la météo, il est important d’être conscient des risques liés à la saison lors de l’ascension du Mont Blanc entre juin et septembre, afin d’être prêt et de ne pas se décourager face à la montagne.

En été, la montagne se réchauffe, et le regel nocturne est parfois moins efficace. Lorsqu’elles ne sont plus retenues par la glace, les pierres chutent de façon plus fréquente. On pense notamment au couloir du Goûter (parfois surnommé couloir de la mort !), un passage obligé de la voie normale, la plus fréquemment empruntée pour l’ascension du Mont Blanc, où le danger est réel.

Même problème avec les séracs, ces blocs de glace qui se décrochent, entraînant même parfois une avalanche. Ce phénomène menace surtout en zone de glacier, comme c’est le cas sur la voie des 3 Monts (second itinéraire après la voie normale), autour du Mont-Blanc du Tacul.

Quelles conséquences du réchauffement climatique sur le Mont Blanc ?

Liés à la chaleur, ces phénomènes de chutes de pierre et d’éboulements sont amplifiés par le réchauffement climatique. Dans un avenir proche, il est fort probable que la meilleure période pour l’ascension du Mont Blanc débute plus tôt au printemps, et soit plus limitée l’été pour éviter ces risques.

Comment organiser une ascension du Mont Blanc à la meilleure période ?

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Une règle d’or : organisez votre ascension longtemps en avance. Jusqu’à 1 an avant le début de l’aventure, et au minimum 4 mois avant la date envisagée, et ce que vous partiez accompagné ou en solo.

L’ascension du Mont Blanc est une expérience dont beaucoup d’alpinistes en herbe rêvent. Chaque année, nous sommes nombreux à tenter l’entreprise, et comme la fenêtre de tir est assez réduite, de juin à septembre seulement, le risque d’engorgement est réel sur les versants du Mont Blanc, comme dans les refuges !

En optant pour la meilleure période pour l’ascension du Mont Blanc, en juin et septembre, vous augmentez vos chances de réussite de l’expédition grâce à une meilleure météo, tout comme votre confort avec des voies et des refuges moins fréquentés. Pour vous assurer de partir à l’assaut du Mont Blanc au meilleur moment, préparez votre aventure en avance !