Visiter l’Opéra Garnier à Paris : billets, tarifs, horaires

Visiter l'Opéra Garnier à Paris
Réservez votre visite de l'Opéra Garnier

Monument historique de la capitale, l’Opéra Garnier est un des hauts-lieux de la culture française. Un incontournable
à visiter le temps d’un séjour à Paris !

Il raconte une part de l’histoire de Paris. Visage artistique de la capitale aux traits haussmanniens, l’Opéra Garnier ou Palais Garnier symbolise la scène théâtrale et le luxe à la parisienne. Signature d’un projet spectaculaire pensé et réalisé par le créateur dont il porte le nom, il fait partie de ces hauts lieux culturels français à la popularité qui ne ternit pas. Un charisme et une prestance qui résonne d’ailleurs au-delà des planches… Derrière ses murs à l’architecture splendide, l’Opéra Garnier a notamment tenu un rôle prépondérant dans le 7eme art français comme dans « Le fantôme de l’Opéra » ou « La Grande Vadrouille » .

Aujourd’hui classé monument historique, il reste une étape incontournable pour les touristes du monde entier et une adresse pour les passionnés de spectacles lyriques et chorégraphiques. Alors que faire et que voir au Palais Garnier à Paris ? Comment peut-on y accéder et quels sont ses tarifs d’entrée ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour visiter l’Opéra Garnier de Paris, monument historique de la Ville Lumière.

Histoire de l’Opéra Garnier

Histoire de l'Opéra Garnier à Paris

Crédit photo : De Ekaterina Pokrovsky / Shutterstock.com

A l’instar des histoires qui ont marqué la culture française, celle de l’Opéra Garnier commence bien avant sa naissance. En 1793, une première salle de théâtre construite par la comédienne et directrice de troupe Monsantier ouvre ses portes en face la Bibliothèque Nationale. Avec une capacité d’accueil de 1600 places, le lieu a pour vocation de mettre en lumière la scène locale. Environ un an après l’inauguration, Monsantier est accusée d’avoir voulu incendier la Bibliothèque Nationale, la gestion du théâtre est alors confiée à l’Opéra. Si les spectacles sont maintenus jusque ici, l’avenir du théâtre Monsantier prend un tout autre tournant lorsqu’un duc y est assassiné à la sortie d’une représentation en 1820 : un geste qui pousse Louis XVIII à ordonner la démolition du théâtre.

Touché par cet acte symbolique pour la culture, l’architecte François Debret prend alors les commandes d’un projet de reconstruction : en quelques mois seulement, l’Opéra Peletier voit le jour. Inauguré en 1821, il est considéré comme un lieu de spectacle provisoire dans l’attente d’un nouvel Opéra qui pourrait accueillir la scène à vocation lyrique et chorégraphique de manière permanente. En 1858, un attentat contre Napoleon III est mené à l’Opéra, ce qui pousse l’empereur a vouloir délocaliser ce dernier afin de construire un lieu plus sécuritaire pour la haute bourgeoisie nationale.

C’est donc deux ans plus tard, en 1860, que le projet de l’ « Académie impériale de musique et de danse » est lancé. Pour ce faire, Napoleon III commence par solliciter les architectes avec un grand concours : au total, 171 candidats répondent à l’offre ! Parmi eux, des pointures comme Eugène Viollet-le-Duc ou George Eugène Haussmann tentent leur chance. Au final et à la surprise générale, Charles Garnier, jeune architecte de 35 ans, est retenu par le jury qui à l’unanimité, lui confie la gestion du projet. Le chantier est donc lancé, les travaux débutent alors et la première pierre est posé le 21 juillet 1862 par le comte Walewski.

En tout et pour tout, le chantier de l’Opéra prendra plusieurs longues années : pendant la guerre franco-allemande, il sera stoppé pour ne reprendre qu’à l’issue du conflit lors de la chute du Second Empire. Pour autant, les travaux reprennent sous la Toisième République même si le projet peine à voir le jour… Et pour cause, le coût engendré par la construction s’avère plus important que celui accordé au départ sous Napoleon III, cependant les fonds nécessaires à l’achèvement des travaux sont entre temps accordés à d’autres projets de construction comme l’Hôtel-Dieu. Jusqu’au jour où, la nuit du 28 au 29 octobre 1873, l’Opéra Peletier est ravagé par un incendie : un tragique événement ou plutôt un mal pour un bien pour notre architecte a qui six-millions neuf cent mille francs sont accordés pour achever au plus vite la construction du nouvel Opéra.

Le 5 janvier 1875, l’Opéra Garnier est enfin inauguré en grandes pompes et en présence du président de la République Patrice de Mac-Mahon. Symbole du Paris du Second Empire, l’Opéra Garnier s’impose alors comme symbole du luxe et deviendra celui que l’on connait aujourd’hui : un haut lieu de la culture française.

Que voir et faire à l’Opéra Garnier à Paris ?

Que voir et que faire à l'Opéra Garnier de Paris ?

Crédit photo : De Isogood_patrick / Shutterstock.com

L’extérieur

Si l’Opéra Garnier héberge bien des trésors entre ses murs, il est bon de rappeler que son extérieur mérite également le coup d’oeil ! Chef d’oeuvre architectural, la façade du monument donne à elle seule, le ton de la visite. De « L’harmonie » à « La poésie » sculptées toutes deux par Gumery, en passant par les bustes de Rossini, Mozart ou encore Beethoven taillés par Evrard et Chabaud, chaque détail à la colonne près traduit un travail de maître. Un conseil donc : prenez le temps d’observer les murs qui habillent l’Opéra.

La Pythie

Figure d’accueil du monument, « la Pythie » (duchesse de Castiglione-Colonna) est une statue réalisée par Adèle d’Affry (Marcello) et qui a été choisie par Garnier en 1870. Installée sous le grand Escalier, elle représente la patronne des artistes et symbolise celle qui montre la voie.

Le Grand Escalier

Après avoir franchi le bassin de la Pythie, direction le Grand Escalier. A ses pieds, les allégories féminines tenant des bouquets de lumière accueillent les visiteurs tandis que les balcons et la superbe nef en marbre surplombent jusqu’à 30 mètres plus haut les grandes marches de l’escalier à double révolution. Plus haut encore, le somptueux plafond appelle à la rêverie avec ses œuvres signées Isidore Pils telles que « Le charme de la musique » et « Le triomphe d’Appollon » offrent un véritable spectacle. Lieu social emblématique, il permettait à l’époque d’observer les nouveaux arrivants depuis les balcons.

La salle de spectacle

Réalisée dans la tradition des théâtres à l’italienne, la salle de spectacle a été conçue pour que tous les spectateurs puissent voir la scène comme la salle. Autrement dit, les places ont été disposées de façon à voir et être vus. Outre sa conception, la salle de spectacle héberge elle aussi quelques merveilles. Son plafond, majestueuse toile de 220m² peinte par Chagall, hommage à quatorze chorégraphes et compositeurs, est d’ailleurs la plus remarquable d’entre elles. De son côté, le lustre de bronze et de cristal aux 340 lumières (dont la taille équivaut à une maison de deux étages)rend le tout plus majestueux encore, à l’instar du rideau de scène. Tour à tour et un peu partout ailleurs, les dorures, le velours et le marbre viennent sublimer au détail près la beauté de la pièce.

Le Grand Foyer

Inspiré de la « Galerie des Glaces » , le Grand Foyer a tendance à faire tourner les têtes ! Et pour cause, chaque sculpture, peinture, dorure, miroir et fenêtre symbolise le lieu autant qu’il le magnifie. Pour l’anecdote, il permettait aux spectateurs de pouvoir se retrouver pendant l’entracte, un lieu d’échange en somme, d’abord réservé aux hommes (les femmes elles, restaient dans les loges).

La Bibliothèque-Musée

Sur deux niveaux, la Bibliothèque-Musée de l’Opéra présente des collections permanentes de peintures, dessins, photographies et décors sur près de trois siècles de théâtre. La salle de lecture située au second niveau est elle, réservée aux chercheurs.

La Galerie de l’Orchestre

Parmi les derniers incontournables du monument, la Galerie de l’Orchestre propose un autre regard sur l’Opéra avec un documentaire audiovisuel retraçant l’histoire de ce dernier.

Les lieux secrets

Si ils ne sont pas tous accessibles au grand public, l’Opéra Garnier abrite d’autres lieux plus secrets. A titre d’exemple, les coulisses autrefois réservés aux abonnés uniquement pendant l’entracte ou le fameux « lac de l’Opéra » qui est en fait un bassin souterrain situé sous la grande scène où s’entraînent pompiers et hommes-grenouilles.

Comment aller à l’Opéra Garnier à Paris ?

  • A pied : Angle rues Scribe et Auber, 75009 Paris
  • En métro : station Opéra, lignes nº 3, 7, 8
  • En RER : station Auber, ligne A
  • En bus : lignes 20, 21, 22, 27, 29, 42,52, 53, 66, 68, 81, 95
  • En voiture : Q-Park Edouard VII – Rue Bruno Coquatrix 75009 Paris (face au 23 Rue de Caumartin)

Horaires et tarifs de l’Opéra Garnier

Horaires é tarifs de l'Opéra Garnier à Paris

Crédit photo : De Kiev.Victor / Shutterstock.com

HORAIRES

L’Opéra Garnier est ouvert tous les jours de 10 h a 16 h 30 et fermé le 1er janvier et le 1er mai.

  • Visites guidées : mercredi, samedi et dimanche à 11 heures 30 et 15 heures 30
  • En juillet et août, une visite supplémentaire à 14 heures est proposée
  • Attention aux fermetures exceptionnelles à 13h (variables à l’année)

TARIFS

  • Adulte : 12€ (hors période d’exposition)
  • Jeune de 12-25 ans : 10€
  • Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les personnes handicapées accompagnées et les chômeurs
  • Audioguide : +5€
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Passionnée par l'écriture et portée par les voyages, j'aime raconter les instants et immortaliser les rencontres. Suivez donc ma plume au gré de ses histoires pour inspirer vos prochaines escales !

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